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[LPE] "Rencontre avec" Matthieu Clerjaud



Un mordu de la musique

Matthieu, ingénieur du son pour l’association LPE a toujours été un grand passionné de musique. En effet, pendant sa licence d’anglais, il joue déjà de la basse dans un groupe de métal indus. À de nombreuses reprises, il tente d’enregistrer son projet mais en vain. Le résultat n’est pas à la hauteur de ses espérances. Il comprend vite qu’il lui manque des connaissances dans ce domaine, raison pour laquelle il décide sur un coup de tête de changer de cap, en s’inscrivant à l’Institut Supérieur des Techniques du Son (ISTS). Lors de cette nouvelle formation, il commence à prendre des cours de basse avec Pascal Mulot (qui l’envoit étudier en parallèle la contrebasse et la théorie au conservatoire). Découvrir tout ce monde qu’il y avait derrière la musique enregistrée, et encore inconnu auparavant pour notre ingénieur du son, a sans doute été le déclenchement de ce revirement complet dans sa carrière d’artiste. Lorsque l’on écoute de la musique, le mixage est souvent oublié (sans parler de l’enregistrement) ou encore la production, et pourtant c’est un monde fascinant, nous confie Matthieu. Au début de sa carrière, il accompagne alors surtout des jeunes groupes et/ou artistes en tant que bassiste en parallèle de son travail en studio à Artsonor ou DIZ Sound. Lors de ces expériences, il a notamment la chance de travailler avec de grands artistes tels que The Lumineers, Fianso, Les Gipsy kings, Guizmo, Doc Gyneco ou encore Kekra. L’apprentissage du métier se fait alors en observant et/ou assistant d’excellents ingénieurs, musiciens et Directeurs Artistiques, ce qui demeure extrêmement formateur pour lui.

L’arrivée d’une nouvelle dimension avec Verda Suno

Grâce à ce travail, il se lance dans son nouveau projet appelé Verda Suno, un projet multimedia autour de la science fiction. La partie story telling qui prend une grande part dans ce projet permet de mettre en évidence ce côté science fiction. Le premier EP vient notamment de sortir et le deuxième est prévu pour la fin de l’année, de quoi nous faire trépigner d’impatience ! Pendant ce temps, afin de faire découvrir le projet, les membres de Verda Suno participent à des ateliers avec l’association LPE, (projet Inter-G) où les bases de la MAO sont expliquées aux résidents de la résidence A. Chénier, un atelier très gratifiant, puisque ces derniers ont alors fait une démonstration sur fond de réalité virtuelle aux collégiens du collège Jean Mermoz, de quoi en ravir plus d’un ! En bref, une superbe expérience pour notre ingénieur du son qui a apprécié l’initiative, et compte bien en refaire très prochainement, et apporter son aide au développement de la scène électronique locale (que ce soit au niveau de la ville ou du département)… ou la science fiction qui sait ? D’autres projets sont en cours de réalisation, alors restez à l’écoute de l’association, car pleines de nouvelles choses arrivent !


LPE sinon rien

Matthieu a ensuite connu l’association LPE sur recommandation d’un ami lors d’une semaine d’enregistrement dans les anciens locaux à Asnières, en 2016. Le contact entre Francis et Lorelei s’est alors très bien passé, d’où la continuité d’une collaboration entre eux. S’en est suivi un travail de plus en plus régulier avec LPE jusqu’à que notre ingénieur du son travaille exclusivement pour cette structure, dans l’objectif de donner la priorité à ses artistes, et aider l’association à se développer davantage. Si Matthieu s’implique autant, c’est avant tout parce que cette organisation correspond à des valeurs humaines partagées. En effet, LPE, c’est un encadrement fiable et extrêmement professionnel. Les membres sont à l’écoute, et l’association a désormais une dimension pédagogique largement appréciable. Un gros travail est réalisé pour le département et la ville, mais surtout pour les artistes qui gravitent autour. À l’image d’une grande famille, l’association instaure une ambiance que l’on retrouve que très rarement.

Donner du sens à son travail

Travailler au sein d’une bonne ambiance c’est bien, mais faire de son travail une véritable passion, c’est encore mieux. Et cette philosophie de vie, Matthieu l’a bien comprise. C’est pourquoi il continue de travailler aujourd’hui encore pour LPE. Il exerce un travail extrêmement varié. Entre la sonorisation de concerts et/ou d’événements, les séances de studio ou l’accompagnement d’artistes, il est difficile pour notre ingénieur du son de tout évoquer de manière concise. Cependant, offrir aux artistes les meilleures conditions pour se produire et/ou développer leurs projets est le plus gros du travail. Les possibilités d’expérimentation quasi-infinies et la relation étroite que la technique peut avoir avec la création et/ou l’expression artistique, le suivi de la gestation complète d’un projet et l’observation de la progression des artistes qui sont accompagnés par l’association font de celle-ci un environnement de travail très professionnel auquel Matthieu est fier d’appartenir. Voir les artistes se professionnaliser et atteindre leurs objectifs est l’une des parties les plus gratifiantes du métier. C’est ainsi que beaucoup d’amitiés naissent avec les artistes, même si certains entretiennent des relations uniquement professionnelles.


Plus qu’une association, une famille avant tout

LPE, bien plus qu’une association pour Matthieu, c’est donc une famille où il est possible d’évoluer en toute confiance et sérénité, et vouloir être ingénieur du son n’est pas un métier de tout repos ! Mieux vaut ne pas compter ses heures, et le plus important est sans doute de constamment chercher à progresser, et d’être patient. Il est essentiel de faire preuve d’ouverture d’esprit musicalement parlant, d’être curieux, fiable et ponctuel ! Alors n’ayez pas peur de sortir de votre zone de confort et restez ouverts à de nouvelles expériences…

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