Jospehine Draï // 11 Fevrier 2016
.Quand Joséphine est née, Canal Plus est né… Et son père était le batteur de Bashung.
Quand Joséphine a dit son premier mot (« pétard »), sa mère habillait des filles jolies pour des magazines ou chantait sur un malentendu, « A cause des garçons », et quand elle était dans les valises de sa mère, Joséphine apprenait l’autodérision.
Quand Joséphine a passé son bac, elle jouait la comédie, faisait la poupée pour des photos ou présentait des sketches à la télé.
Quand Joséphine oubliait qu’elle était la « Joséphine » qui a inspiré Bashung, elle lisait. Beaucoup. Stefan Zweig. Maupassant. Albert Cohen.
Et puis sur un quiproquo, Joséphine a grandi, et toujours sur un quiproquo, Joséphine s’est mise à écrire pour un garçon, des paroles de chanson. Elle a aimé, et contre toute attente ça a marché.Alors elle a appris la guitare seule pour mettre ses textes en musique, puisqu’elle pensait que personne ne le ferait.Alors elle s’est mise à chanter ses chansons, puisqu’elle pensait que personne ne le ferait.
Bars tabac. La Cigale. Caves à vin.
Sa voix sucrée, kaléidoscopée, s’est posée sur des mots justes, poétiques, drôles ou décalés.Marseille. Marrakech. New York.
Joséphine rencontre des gens, des hasards, des chances, jusqu’à mettre ses mots sur les lèvres ou les notes des autres.Pour un film. Pour Elodie Frégé. Pour Ennio Morriconne…
Quand elle se rend compte que les mots ne sont pas que chansons, Joséphine écrit des scénarios. Et puis un jour, d’accidents en révélations, il y a eu une idée. Joséphine en a fait 10 chansons.
Des sketches.De la musique en mots pour rire.
Et finalement,
JoséphineOse